bénéolence

⇒BÉNÉOLENCE, subst. fém.

Rare, littér. Qualité de ce qui est bénéolent.

— Au fig., iron. et péj. [Dans un environnement relig.] :

• Nous avons les essences extraites de l'Ancien Testament (...) quelques-unes d'entre elles sont encore admises (...) tels le nard, la casse et le cinname; le premier interprète la force de l'âme, la seconde, la saine doctrine, et le troisième la bénéolence des vertus...

HUYSMANS, La Cathédrale, 1898, p. 633.

Rem. 1. En partant de l'expr. fam. Vivre, mourir en odeur de sainteté, on parle de la bénéolence divine, de la bénéolence des vertus. 2. N'apparaît pas dans les dict. gén. et techniques.

ÉTYMOL. ET HIST. — 1898, supra ex.

Empr. au lat. chrét. beneolentia (SAINT JÉRÔME, Didym. Spir., 11 dans TLL s.v., 1890, 53).

bénéolence [beneɔlɑ̃s] n. f.

ÉTYM. 1898; lat. chrét. beneolentia, de beneolens. → Bénéolent.

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♦ Littér. Caractère de ce qui est bénéolent; odeur suave. — Relig. || « La bénéolence des vertus » (Huysmans, in T. L. F.). → Odeur de sainteté.

Encyclopédie Universelle. 2012.